Et oui, bizarre mais réel, le grand vainqueur du week-end c’est Claude Puel. On le disait sur un fil et dehors en cas de défaite contre les Verts et il est toujours là. La prestation et les efforts de ses joueurs lui donnent même du crédit. Il va rester.
Jean-Michel Aulas ne le soutient que du bout des lèvres et concède ne pas avoir de plan B pour le moment. Il parle d’investissement de 4 ans et ne souligne plus la qualité du travail de Claude Puel. Pourtant, il y a peu de chances pour que Puel ne voit pas l’hiver. Pourquoi ?
D’abord, les techniciens disponibles ne sont pas nombreux. Dans notre sondage, sont mis en avant Lippi, Le Guen ou Domenech. Aulas n’est pas fan des entraîneurs étrangers et même si Lippi est libre, il peut logiquement croire en un poste plus exposé que celui de Puel. Paul Le Guen lui a déjà donné. S’il a choisi de partir c’est parce qu’il ne voulait plus supporter le tamdem Lacombe-Aulas et son écrasante domination. Pour Domenech, c’est plutôt une blague.
Les frondeurs Pjanic, Lisandro, Cissokho vont s’y remettre
Seconde raison de cette stabilité incroyable puisque l’OL est tout de même 18ème, c’est le bon match des joueurs de l’OL contre les Verts. Il y avait de l’entrain, de la vie, de la constance. Gourcuff n’a pas été au niveau des autres mais l’enthousiasme était réel pour tous. C’était une indication attendue et le verdict est clair : les joueurs ont soutenu Claude Puel. On prête à Lisandro Lopez le tempérament du frondeur mais il suivra s’il le faut. Pareil pour ceux qui voudraient plus de jeu et moins de consignes comme Pjanic ou Cissokho.
Dernière raison pour laquelle Puel peut sourire après ce samedi de défaite, le calendrier. Il vient de jouer quelques gros et s’en va affronter des équipes moins fortes comme Nancy la semaine prochaine avant une nouvelle pause internationale qui fera du bien à tout le monde. Ensuite, le gros morceau lillois aura valeur de test. Et ce sera avec Puel.
Claude Puel a gagné du crédit en perdant. Le match contre Tel Avivmercredi soir en LDC est l’occasion idéele de vite rebondir contre un adversaire moins fort et dans une compétition qui compte beaucoup pour le Président Aulas. Claude Puel a certainement mangé son pain noir.
Mitch Butcanon