La semaine passée j’avais fait le vœu de boycotter TF1 et M6. Pari tenu (ou presque) et je m’en félicite, ce régime « sans pub » ne pouvant que m’être bénéfique je vais tenter de le prolonger. J’écris « tenter » comme s’il devait s’agir d’un exploit – ce qui serait faux – il s’agit en fait de perdre l’habitude, mauvaise le plus souvent, d’aller au plus évident ou au plus simple. J’ai déjà écrit ici que la multitude des chaînes de télé n’était pour moi que miroir aux alouettes, puisque je me contenterais très facilement de celles du service public et d’ARTE.
Lundi sur France2 avec Castle pour deux épisodes qui n’étaient peut-être pas à hurler au génial mais qui ont fait mon miel pour cette soirée. Quoi de plus agréable pour un ours comme moi ?
Mardi, je ne peux plus me passer des Tudor sur ARTE. Deux épisodes énormes ce soir. Henri VIII se trouve « contraint » par son intransigeance à faire exécuter Thomas More qui refuse de se renier. Le roi découvre alors que Thomas était son seul ami. Poignant, intense, chaque plan de chaque séquence est remarquable. Bonne nouvelle, la pétasse Anne Boleyn voit son prestige diminuer, je ne lui donne plus longtemps à vivre !
Jeudi longue soirée sur France5, d’abord avec La grande librairie dont l’invité principal était l’écrivain américain Bret Easton Ellis pour son nouveau roman Suite(s) Impériale(s) qui est la suite de son premier ouvrage Moins que zéro, paru il y a vingt-cinq ans ! Je devrais être habitué mais je ne me fais jamais à la vitesse du temps qui passe, vingt-cinq ans se sont écoulés depuis que j’ai lu ce roman ? A cette époque je commençais à décrocher de ce type de livres – représentatif de
Vendredi et samedi, si je reste effectivement devant ma télé, j’opte pour le mode vidéo en visionnant des DVD ressortis de ma vidéothèque.
« Enormes », « Réussite totale », bigre, je n’y vais pas avec le dos de la cuillère, de tels propos dithyrambiques ne peuvent être associés qu’à une très belle semaine de télévision. Ma foi, je n’en demande pas plus à la petite lucarne.