Mais les cultures collectivistes ne sont pas sans qualités. Elles sont meilleures dans la « coordination des processus de production ». Elles sont surtout plus adaptées aux périodes difficiles, « Malthusiennes » où l’homme n’a pas de quoi manger.
Plus curieux (mais y a-t-il indépendance ?), les cultures collectives sont associées à des populations susceptibles au « risque de dépression », « à un fort stress en cas de rejet social », « à certaines maladies graves » (une population fermée offre moins de prise à l’épidémie, liée aux migrations).
En résumé il apparaît que l'individualisme c'est l'attaque, le collectivisme la défense.
Observations en vrac :
- Pour que l’individualisme puisse surnager, il faut qu’il y ait eu une phase de collectivisme qui ait procuré un niveau de sécurité suffisant ? Ce serait un peu notre histoire récente, crises, guerre et chaos, phase collectiviste puis 68 et victoire de l’individualisme…
- La notion de « croissance » est une notion culturelle, anglo-saxonne. Juger les cultures par rapport à ce critère est donc quelque peu déplacé. (Pour beaucoup de monde, le bien matériel est ruine de l’âme.)
- Si les innovations individualistes se diffusent dans les cultures collectivistes, ces dernières devraient avoir un avantage, puisqu’elles tendent à enrichir uniformément leur population.
- Comme le dit régulièrement ce blog, le parasitisme est une forme d'innovation. Je me demande si une grande partie de la croissance récente des pays anglo-saxons, qui ont connu une succession de bulles spéculatives et vivent à crédit, ne vient pas de là.
- Sur l’endettement chronique des USA : Histoire du système monétaire international.
- Hofstede et ses mesures des caractéristiques culturelles des nations.