Né d’un hasard, Moto Râleuses a eu un parcours atypique. C’est un pari entre amis qui donne à Catherine Devillard l’idée de faire une BD sur l’univers qu’elle connaît bien, celui de la moto. Une histoire d’abord auto éditée avant d’être publiée par Volum Editions.
Nous vous avions présenté ici le tome 1 et afin de parler du parcours et de sa BD, Catherine a bien voulu répondre à mes questions dans un vrai moment convivial et décontracté. Soyez attentif aux réponses et bonne lecture.
Bonjour Catherine,
Le tome 1 de Moto Râleuses est sorti début septembre. Etes-vous contente de l’intérêt porté par Volum Editions.
Oui forcément, car en fait j’allais mettre le projet à la poubelle, donc ça tombait plutôt bien. J’étais toute seule et je n’avais pas d’éditeur ni de distributeur et je travaillais depuis 2003 comme ça, mais au bout d’un moment ce n’est plus possible. Avec la fatigue, j’avais envie de raccrocher un peu.
Comment s’est passé la « rencontre » d’ailleurs ?
C’est un hasard complet. Quand j’ai commencé à m’auto éditer, je cherchais des imprimeurs et Didier (Bonté directeur de Volum Editions NDLR) a été un des premiers à me contacter car il était intéressé par le projet. Il m’a suivi toute la route, il aimait le concept et quand j’ai envoyé un mail à mes lecteurs en leur disant que j’arrêtais, il a pris la balle au rebond. Et donc on a décidé de refondre la BD complètement, il le fallait, le dessinateur a beaucoup plus d’expérience donc il ne dessine pas « mieux » mais c’est plus fin.
Vous êtes contente de l’accueil par le public ?
Alors je ne fais pas trop attention, j’avoue que je me suis plongée dans le tome 2 de suite et je ne suis pas trop ça. Je suis plus dans la création et je laisse plus Didier s’occuper de tout ça. Mais apparemment d’après les infos qu’il me donne, ça a l’air positif.
Vous êtes la scénariste, comment se passe le travail avec Sébastien Sauvadet, le dessinateur ?
Au départ, je me déplaçais chez lui pour apporter les planches. On les étalait à terre, c’est vraiment l’image qu’il faut avoir. Et aujourd’hui, je prépare mes planches de manière très cadrée, quand il les reçoit, il m’appelle pour qu’on se recale ensemble sur ce qu’il n’a peut-être pas compris, et moi j’insiste sur les points importants dans l’image. Ensuite je reçois le crayonné que je valide ou non et après il passe aux traits et à la couleur.
A quel point le personnage de Cathie vous ressemble ?
C’est du quasi 100%, je suis épouvantable quand je suis de mauvaise humeur, je suis une femme (rires), mais le personnage est plus mignon que moi. Après niveau caractère oui c’est moi, je suis assez naïve, je ne réfléchis pas toujours (rires) et j’ai des grands moments de solitude. Niveau anecdotes elles sont toutes vraies, on brode juste un peu dans certaines planches pour avoir une belle chute au niveau du scénario.
Vous me disiez que vous avez déjà commencé le tome 2.
Oui je l’ai attaqué. Il est un peu plus difficile, je dirais, que le tome 1 mais j’ai le cerveau qui est moins rouillé donc ça va aller (rires).
Et vous savez à peu près combien d’anecdotes vous avez encore en stock ?
Oui, au moins jusqu’au tome 5. Après il faut du recul par rapport aux aventures que l’on a vécues, elles ne sont pas forcément drôles quand on les vit et quelques années après vous en riez.
Le Mediateaseur remercie encore une fois Catherine Devillard pour sa disponibilité et sa gentillesse.
CONCOURS
Afin de vous faire découvrir cette BD, si ce n’est pas déjà le cas, nous vous proposons de gagner l’un des 5 exemplaires mis en jeu avec le partenariat de Volum Editions.
Répondez simplement à la question suivante, un tirage au sort sera effectué le samedi 2 octobre parmi les bonnes réponses et les résultats seront affichés sur le site dès le lendemain.
Question : A quel pourcentage le personnage de Cathie ressemble à Catherine Devillard ?