Les pets de nonne évoquent chez moi le souvenir de mercredis après-midis avec mes frères, Matthieu et Cyrille, dans la cuisine, autour de la toile cirée, en train de préparer la pâte des fameux « pets ». C’était toujours Matthieu qui prenait l’initiative. «Cet aprèm’, on fait des pets de nonne ! » « Encore ! » s’écriait maman, qui craignait davantage l’état de la cuisine après l’ouragan, que l’indigestion qui nous menaçait.
Je me rappelle le délice dans nos yeux en regardant frire ces petites boules de pâtes, puis en les saupoudrant plus que généreusement de sucre glace. Mais par-dessus tout, c’est le côté gourmand, la texture croustillante, puis moelleuse, lorsque l’on croquait dans ces pâtisseries. Recréer ce délice est pour moi comme un retour aux sources, un véritable bonheur tant gustatif que psychologique.
Depuis que « j’ai grandi » j’aime y ajouter une goutte de « schnaps » ou deux à la pâte. Selon ce que je trouve dans mon placard à alcool, j’y ajoute tantôt de la Prune, tantôt du rhum. Cela ajoute aux pets de nonne un petit caractère sympathique.
Les ingrédients pour 4 personnes:
●100g de farine
●50g de fécule de maïs (type Maïzéna)
●50g de beurre salé
●3 oeuf
●2 cuillers à soupe de sucre en poudre
●1 sachet de sucre vanillé
●1 sachet de levure chimique
●Quelques gouttes de rhum
●Sucre glace
Préparation
1. Dans une jatte, battre les œufs et y ajouter les sucres et le rhum. Battre l’ensemble.
Incorporer ensuite la farine et la fécule de maïs progressivement. Faire fondre le beurre et l’ajouter également. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte dense et homogène.
2. Faire chauffer l’huile de friture. Déposer l’équivalent d’une cuiller à soupe de pâte dans le bain de friture et recommencer. Remuer afin que les pets de nonne soient cuits uniformément. La cuisson des pets de nonne prend 3 minutes environ.
3. A la sortie du bain de friture, mettre les pets de nonne sur du papier absorbant. Déposer ensuite sur le plat de service et saupoudrer de sucre glace. Servir immédiatement.
J’aime associer ce type de gourmandise avec un verre de cidre, c’est délicieusement régressif, ou presque !