Rachel, Kate, Claire et Rose sont quatre mies réunies par un secret. Elles ont toutes oublié une nuit de leur vie. Un soir, elles se retrouvent au même endroit, attirées par des papillons. Lula et JC viennent à leur rencontre et leur expliquent qu’elles sont mortes lors de cette fameuse nuit. Une nouvelle vie s’offre à elles, tuer des monstres pour pouvoir survivre.
Red Garden se classe au rang des déceptions. Doté d’un potentiel certain, l’animé n’a pas exploité les nombreuses possibilités du scénario.
L’histoire commence d’une bien belle facon et même le médiocre chara-design n’a pu m’empêcher de continuer. On commence à entrevoir un scénario bien tordu comme on les aime mais très vite, cette joie se transforme en déception. Alors que l’on connait le secret beaucoup trop vite, la série tente de palier un manque de rebondissement par une psychologie envahissante qui dure plus d’une dizaine d’épisodes. Ok, face à l’horrible vérité, l’aspect psychologique était nécessaire mais pas à cette sur-dose. On s’ennuie ferme devant des cas de conscience qui se répètent sans fin. La fin repartait sur de bonnes bases, là encore gachées. Le dernier épisode m’a fait rire alors que ce n’était pas du tout le but, tout ca à cause d’un dénouement larmoyant à souhait. Je n’ai rien contre ce genre de fin, au contraire, mais cette conclusion ets trop poussive pour nous arracher les larmes.
Les personnages sont à l’image du scénario. Bons au début, ils sombrent dans une dépression énervante car beaucoup trop longue. Seule Claire reste intéressante car elle garde son coté terre à terre qui fait qu’elle ne se laisse pas abattre comme ses camarades. Chacune d’elles vit la situation différemment, ce qui n’était pas dépourvu d’intérêt, mais pas en 24 épisodes. Les derniers épisodes montrent clairement le manque d’idée de l’auteur qui noie le poisson dans des situations qui n’ont rien à voir avec les questions existentielles qu’elles ne cessent de se poser. Rose est la plus significative car son histoire n’intéresse pas vraiment et semble ne plus faire partie du groupe passé la moitié de l’animé. Ca tourne en rond et c’est tout.
La musique n’est pas mauvaise en soi mais le fait qu’on ne suive la série que d’un oeil n’aide pas l’ost à grandir. Je n’ai jamais vu un opening aussi mal choisi, si bien qu’il est difficile de savoir si on l’a aimé ou pas. L’ending est par contre mauvais. Mais mis à part ces 2 chansons, je ne peux pas dire que les thèmes m’ont marqué. J’écouterai l’ost à part pour me faire une idée.
Une déception évidente. La série est trop longue, vu les choix scénaristiques de l’auteur. Trop de psychologie tue la psychologie. C’est dommage car Red Garden pouvait devenir une série phare de la japanimation mais elle ne dépassera jamais le rang de déception. Au final, je n’ai pas trouvé grand chose pour sauver cet animé.