Le problème du net, de mon point humble point de vue, c’est qu’il nous informe sans vraiment nous informer. Je me comprends : c’est un très bon diffuseur viral de nouvelles, mais souvent on reste sur sa fin question information pure. Prenez par exemple Astrid Krogh. Daily Tonic a la bonté de nous informer de sa nouvelle installation : « Morild » – on y revient dans un instant. On pense qu’on va apprendre des choses chez son galeriste : que nenni. A part la date de l’exposition qui fut consacré à Astrid – qui vient de finir ce 18 septembre – vous ne saurez même pas le prix des œuvres. Le site d’Astrid Krogh nous en apprend guère plus : danoise, née en 1968, elle a étudié le textile, et dieu sait quel fil l’a porté du tissus à la lumière électrique, qui est devenu son principal matériau. Hors du web point de salut : le volumineux catalogue de l’excellente Light art from artificial light n’a pas recensé la moindre production de Miss Krogh.
Installation d'Astrid Krogh à la galerie NB, Viborg, Danemark
Donc pas grand chose sur Astrid, au final, mais ce n’est pas parce que l’on n’a rien à dire que l’on doit fermer sa g…. Car il reste les images, et un nom, Morild, qui sonne comme celui d’un article de chez un célèbre grossiste de meuble suédois. Le textile n’est pas loin dans ces grands panneaux rectangulaires, animés par les feux de centaines fibres optiques. Morild veut dire Phosphorescence dans sa langue natale, et le nom fait référence aux phénomènes de bioluminescence qui ont également retenu l’attention de 5000k!.
« La source de lumière dans la tapisserie peut être programmée pour afficher la couleur et l’intensité en rapide ou intervalles lents. Ainsi, il est lentement et en constante évolution, une capture de l’infini l’évolution des modes de la nature, si chaotique et organisé à en même temps » nous dit tout de même Astrid habilement traduite par Google. Le montage est probablement similaire à celui de Halden, une pièce réalisée une année auparavant.
Source : DailyTonic