Dans un entretien diffusé sur France 2, le premier ministre a pris ses distances avec le chef de l'Etat.
Nicolas Sarkozy n'a jamais été mon mentor …J'ai fait alliance avec lui, j'ai choisi de l'aider à être président de la République.
Le chef du gouvernement avec ces mots vient de mettre en lumière ce qui se murmure depuis longtemps.
Comme le disait en son temps Laurent Fabius alors 1er ministre de François Mitterrand :
Lui c’est lui, moi c’est moi.
François Fillon a aussi, d’une phrase, montré le fossé entre les deux hommes et leurs styles :
Une démocratie moderne nécessite une grande modération dans l'expression publique et dans la manière de communiquer.
A quelques semaines du remaniement, il vient ainsi de sous entendre qu’il allait tourner une page, et essayer d’asseoir son vécu dans une autre ligne, vers d’autres pouvoirs.
Sur Europe 1 en juillet il a déclaré :
Quitter Matignon, c'est pas la fin de la vie politique et c'est pas la fin de la vie tout court
Son successeur, si cela s’avère, pourrait être selon les suppositions, vraisemblablement François Barouin, pour redonner un coup de projecteur à une image qui s’étiole, ou alors si le président veut plus s’ouvrir vers le centre :Jean-Louis Borloo, mais s’il veut ancrer son électorat de base, MAM ou Brice Hortefeux
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