X X Les Voleurs d'Ames, Tome 1 :
De toute mon âme
de Rachel VINCENT
(Lecture Commune,
Défi En Attendant Noël - 258/220)
2010, p. 503
Première Publication : 2009
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Rachel Vincent est née en 1978. C'est une auteure américaine surtout connue pour sa série d'urban fantasy Shifters.
Les Autres Tomes
des Voleurs d'âmes :
- Tome 2 : La Voleuse d'âmes -
Résumé de quatrième de couverture :
Apparemment, Kaylee est une fille comme les autres. Pourtant, depuis quelque temps, elle pressent la mort imminente de jeunes filles de son entourage. Pourquoi ? Et à qui confier ses sombres intuitions sans passer pour folle ? Alors qu'elle se croit désespérément seule, c'est Nash, le garçon qu'elle aime en secret depuis des mois, qui va lui tendre la main - et lui révéler que, comme lui, elle est une banshee...
Avis personnel :
Avant d’avoir été choisie par Babelio (opération Masse Critique, merci !) pour chroniquer le second tome des Voleurs d’âmes, je n’avais pas du tout l’intention de lire ce premier volet. Cependant, n’ayant pas fait attention qu’il s’agissait en fait d’une suite (oui, j’ai parfois une déficience au niveau des neurones…), j’ai coché, me basant surtout sur la jolie couverture et sur la collection qui m'intriguait (Darkiss). Bref, tout ça pour dire que ce premier tome ne se trouvait pas dans ma PAL il y a encore quelques jours de cela et que je l’ai lu pour être un minimum au courant et ne pas me lancer complètement démunie dans le deuxième ! Je suis plutôt mitigée. Je reconnais que le thème et l’univers mis en avant dans cette « série » sont originaux et intéressants, mais l’histoire d’amour annexe pollue l’ensemble, à mon goût ; et pourtant, je suis du genre fleur bleue ! Y a du bon et du mauvais mais j’attends la lecture du deuxième tome qui, j’espère, relèvera un petit peu le niveau !
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Commençons par le gros point négatif (pour terminer sur du positif !) de ce premier tome : l’histoire d’amour bidon. Alors oui, j’en conviens, ce livre est destinée à un jeune public (et sans doute essentiellement des adolescentes en proie à leurs hormones) mais est-ce une raison pour nous amener une histoire aussi… plate; fade, invraisemblable ? Tous les stéréotypes d’une histoire d’amour adolescente sont présents : la jeune fille réservée et « banale » qui intrigue le beau gosse du lycée… Outre le fait que ça me rappelle dangereusement une autre histoire qui fait un peu trop de bruit en ce moment, c’est… trop facile ? Trop cliché ? En plus, comment se fait-il que Nash ne se rende compte que maintenant que Kaylee existe ? Paf il se réveille un matin en se disant : « Dis donc, elle
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En plus de l’histoire d’amour (inutile), nous sommes aussi en présence d’une petite « enquête » qui vise à expliquer pourquoi ces filles meurent alors que ce n’était vraisemblablement par leur tour. On ne peut pas dire que ce soit une intrigue très « poussée » et la découverte du coupable à la fin me laisse un peu perplexe, mais ç’a au moins le mérite d’être distrayant, et bien ancré dans l’univers mis au point par Rachel Vincent (contrairement à l’histoire d’amour qui est vraiment là pour attirer un public de lectrices adolescentes en mal d’amour !).
En ce qui concerne le style, je me base sur la traduction (une nouvelle fois), signée Françoise Nagel. Soyons clairs, c’est un livre destiné à un public jeune et sans autre but que de distraire et « faire rêver ». La lecture est donc fluide, aisée et très rapide ; sans compter que la police de caractère choisie par la collection (Darkiss) a au moins le mérite de ne pas abîmer les yeux… Je n’ai pas été convaincue plus que ça par les descriptions, mais au moins, j’ai réussi à entrer dans l’histoire sans trop de soucis. Les dialogues m’ont parfois paru enfantins et même très niais (mais c’est le côté « romance » qui veut ça) ; mais encore une fois, ce n’est pas pour la qualité de la plume qu’on lit ce genre de livres. L’illustration de couverture renseigne immédiatement sur ce qu’on a en main… Jolie image, bien que très connotée « littérature pour jeune adolescente » ! En revanche, même si la police est énorme, j’aime bien le format : entre le poche et la grosse édition ; ça prend un peu de place dans le sac, mais ça me plaît assez. L’éditeur aurait pu, par contre, faire un petit effort sur la tranche. Oui, c’est un détail, mais une fois dans la bibliothèque on ne voit plus que ça, et c’est assez fade…
Bon, venons-en au point qui m’a le plus plu dans ce livre et qui me donne envie d’ouvrir le tome suivant : l’univers créé par l’auteure. Un peu comme les auteures de bit-lit, Rachel Vincent ancre son histoire dans un monde contemporain au notre, presqu’identique à celui que nous connaissons, si ce n’est que des créatures étranges côtoient les humains. Ici, pas de loups-garous, de vampires ou de sorcières comme nous en avons l’habitude, mais des créatures mythologiques qu’on avait oubliées : les banshees ! Je trouve ça très original de baser son histoire sur ces créatures et de mettre en place toute une « mythologie » sur celles-ci. On découvre, au fil du texte, leurs pouvoirs, leurs points faibles, leurs fonctions dans ce monde… Et on apprend également l’existence d’autres créatures rarement mises en scène (à ma connaissance) dans la littérature de ces dernières années : les faucheurs. Rachel Vincent nous apprend qu’il n’existe pas une grande faucheuse, mais de nombreuses petites qui se partagent le territoire et ne font que leur « travail ». Il y a une hiérarchie particulière, des règles à respecter,… Voilà qui est bien pensé et qui mérite qu’on continue la lecture avec le deuxième tome pour en apprendre encore plus ! Même si cet univers mérite de plus ample approfondissements pour donner tout son potentiel, je félicite d’ors et déjà l’auteure d’avoir remis au goût du jour ces créatures ; ça change, c’est original ! Bravo !
Vous l’aurez compris, sans l’originalité de ce « contexte » et de ces « créatures », ce livre m’aurait beaucoup moins enthousiasmé ! Je reste très sceptique en ce qui concerne l’histoire d’amour entre les deux héros mais je suis tout de même curieuse de lire la suite… Je me demande ce que nous réserve l’auteure, et si elle a encore des éléments intéressants à nous apprendre… Rendez-vous dans quelques semaines pour découvrir mon billet sur le sujet ! Les Petits [ + ] :L’univers très original mis en place par Rachel Vincent : elle met en scène des banshees et des faucheurs ; je n’avais encore jamais lu ça ! Le personnage secondaire de Tod qui se révèle petit à petit et que j’ai trouvé attachant, j’espère le revoir dans le second tome ! Adressé à un lectorat assez jeune, le style est fluide, le livre se lit donc vite et bien. Le format : entre le poche et la grosse édition, c’est agréable à avoir en mains.
Les Petits [ - ] : Une histoire d’amour peu crédible et assez inutile. Des personnages stéréotypés et peu attachants dans l’ensemble (la palme revenant à Nash, l’amoureux sans profondeur). Destiné à un lectorat de jeunes filles en fleur, le livre a donc tous les défauts (et les quelques qualités) du genre…
D'autres avis : Setsuka, Tiboux.
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LES COMMENTAIRES (1)
posté le 07 septembre à 19:04
Je n'est pas encore lu se livre mais il a laire génial, j'ai déjà, Sauve mon âme et La Rose et L'ombre. Je les ses lu en 3 semaines !! =). Bravo à toi Rachel !