Genre: chef d'oeuvre sociale.
Durée: 1h32.
Année:2003.
L'histoire: Le soir de noël, 3 sans abris découvrent un bébé encore vivant, dans les poubelles de Tokyo. Ils décident de rechercher les parents...
La critique de Borat
Comme vous le savez peut être, Satoshi Kon, ponte de l'animation japonaise, nous as quittés le mois dernier. En temps que fan, je vais lui rendre un énième hommage en chroniquant ses 2 derniers films. Je vais commencer avec Tokyo Godfathers, datant de 2003.
Comparé aux autres films du réalisateur, il n'aura pas droit à une sortie cinéma, en France. Ce qui est dommage pour un tel film, relégué malgré lui, à un vulgaire direct to DVD. Avec Tokyo Godfathers, Kon laisse tomber le sérieux pour la comédie.
On a donc pour principaux protagonistes un sacré trio de zigotos SDF.
Gin est un homme parieur qui a abandonné sa famille. Hana est un travesti, ancien chanteur dans un bar et qui est parti après une engueulade avec un client.
Miyuki, qui a poignardé son flic de père, est une adolescente fugueuse. Des personnages hauts en couleur, avec un bébé sous les bras, le soir de noël.
Une histoire incroyable que Kon magnifie le plus possible. Ainsi, leur quête des parents de la petite est absolument délirante et les personnages dévoilent leurs péchés.
Gin retrouvera celui qui l'a arnaqué et sa fille; Hana son ancienne patron(ne) et ami(e); et Miyuki son père.
Ces personnages attachants et sympathiques sont pour beaucoup dans ce chef d'oeuvre. Les moments hilarants sont nombreux. Je citerai volontiers le passage dans le métro où nos héros se font critiquer à cause de leur hygiène (en même temps, les SDF ne se lavent pas comme ils veulent); la scène du mariage ou encore ce final en forme de course poursuite totalement hallucinant.
Kon montre aussi en une scène, la misère des SDF et le désintérêt des gens envers ces pauvres diables.
Une comédie sociale tordante et mon film préféré de Satoshi Kon.
Note:18,5/20