Fin d'une passion, fin d'un amour,
Des traces passées du temps qui court.
Et les jours se lèvent dans le ciel,
Ou mes pensées oubliées se mêlent.
Ne vivre que pour le jour présent,
Se vider de tous ses sentiments,
Pour s'imaginer des illusions,
Pour effacer sa propre raison.
Et s'établir dans un monde ailleurs,
Et dans lequel on en oublie l'heure.
Enfermer dans sa propre prison
Les yeux fermés implorer son pardon
Vers un ciel noir et imaginaire
Prier sans arrêt sans voir la guerre.
Canon et mitrailleuses et acier
Recouvrant le monde prisonnier.
Image d'un monde futuriste
Qui nous abandonne seul et triste,
Qui nous laisse sans aucune défense
Faible et victime du silence.
Et sans armes toujours vulnérables
Nous avançons encore Misérables !
En direction du gouffre mortel
Guidés par des chimères irréelles.
Forêts et prairies rouges du sang
Qui est versé par des innocents.
La berceuse qui nous fait oublier
Ces hymnes de la guerre entonnés
Plus d'une fois pour l'amour de son pays
Pour honorer sa douce patrie.
La Faucheuse toujours la pour nous prendre
Au milieu des corps et des cendres.
Familles abandonnées et laissées
Oubliant le sens de sérénité
Ne connaissant le mot honneur
Vivant toujours entourées de peur.
Elles essaient d'oublier, d'encore vivre
En gardant l'espoir d'être libres
Un jour, quand viendra enfin la Paix,
Victorieuse de ce monde si laid.