Douceur angevine. Pierre blanche extraite des carrières d’Anjou et de Touraine, le tuffeau fut utilisé à la Renaissance pour édifier nombre de châteaux de la Loire. Il signe également l’architecture des constructions du pays, comme le cellier de Nathalie.
Dans ce village de Vauchrétien, au cœur du vignoble angevin, il a été bâti au XVIIIe siècle, au milieu d’un jardin de 890 m2. Pour cette antiquaire amoureuse des vieilles pierres, il s’agissait avant tout d’une ruine à ciel ouvert : « Quatre murs, dont l’un menaçait de s’effondrer, et deux cheminées, c’est tout ce qui restait de cette bâtisse qui servait à stocker les barriques », se plaît-elle à raconter.
Sans adopter au sens strict une démarche écologique, elle a respecté l’architecture ancienne du bâtiment, en conservant les ouvertures et en privilégiant les matériaux naturels. Le tuffeau et le schiste ardoisier, à l’éclat joliment gris-bleuté, ont formé le point de départ d’un important travail de restauration.
Serait-ce parce qu’elle passait, enfant, ses vacances dans des gîtes ? Toujours est-il que Nathalie s’est lancée dans cette aventure, avec toute la passion qui la caractérise, et a particulièrement soigné la décoration. Ainsi en est-il des huisseries en chêne ; de la palette de couleurs douces mariant joliment les chambres aux salles de bains ; des draps en lin, réchauffés par des couvre-lits en boutis de coton ; de l’esprit recyclage, enfin, avec le mobilier chiné dans la région et les meubles de salles de bains réalisés avec du chêne de récupération.
De quoi goûter à la fameuse douceur angevine, chère au poète Joachim de Bellay, dans un lieu aux portes d’Angers, de Saumur, de l’abbaye royale de Fontevraud et du château de Brissac…
Les atouts écolo
Matériaux naturels (pierre, ardoise, chêne, peintures à la chaux…) > Limitateurs de débit > Eclairage basse consommation > Mobilier recyclé > Puits (arrosage du jardin).
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