Appelé "Stuxnet" un virulent virus informatique s’est propagé dans la région d’Orient, et a concerné plus particulièrement l’Indonésie, l’Inde et l’Iran. Les analystes qui se sont empressés de l’analyser, se sont orientés vers la piste iranienne et le programme nucléaire, notamment le réacteur nucléaire de Bushehr.
Apparu pendant le mois de juillet, sa puissance de frappe est qu’il a une connaissance approfondie des systèmes industriels et ne correspond pas au travail d'un hacker lambda.Il s’agit plus d’une élaboration très avancée, certainement un ou plusieurs Etats se sont ligués pour la création de "Stuxnet". La guerre virtuelle et secrète est engagée par Israël, et une cyber-attaque contre les installations nucléaires de l'Iran n’est pas à écarter.
Pour plusieurs raisons laissent penser à la probabilité que le nucléaire iranien en est son objectif principal. L'usine iranienne d'enrichissement d'uranium a subi des ralentissements, quelques semaines après la naissance de Stuxnet. La croyance que ce virus a été conçu pour voler des secrets industriels, pour usage de contrefaçon, s’est estompée. Il s’agit de recherche de paramètres très précis des systèmes « Scada », utilisés par Siemens. Dont les ingénieurs se sont attelés au boulot et des photos montrent, que la centrale iranienne est équipée de système Siemens.
L’expert en virus informatique Ralph Langner pense qu'il est possible que Bushehr pourrait avoir été infecté, l'entrepreneur russe qui est en train de construire l'installation a été touché de son côté. Son site Web déjà piraté, certaines de ses pages web sont toujours bloquées par les logiciels de sécurité activés depuis longtemps. Car elles sont connues d’infections malveillantes.Et pour une société s'occupant d'intérêts nucléaires, ce n'est guère rassurant pour toute l’humanité.
Lors de la découverte de ce virus, plus de 60% des ordinateurs qu’il infectés étaient situés en Iran, selon Symantec. Un client iranien qui a acheté ces ordinateurs auprès d’une entreprise Biélorusse de sécurité, a été la première révélation. Stuxnet est devenu déjà de l'histoire ancienne, c'est la prochaine génération de logiciels malveillants qui vont en découler qui sera difficile à maîtriser et à endiguer et à enrayer définitivement. Les représentants du gouvernement iranien n'ont pas commenté ces différentes informations, mais des sources au sein du pays disent que l'Iran a été durement touché.