J’ai été frappé, hier, par le message du mur d’une amie de Facebook, par ailleurs amie réelle, dans lequel elle se disait à la recherche de “choses simples”. En effet, quoi de plus compliqué que des “choses simples”.
Non pas qu’elles n’existent pas: on en voit, en entend, on en fait… et on y participe à longueur de journée. Du café du matin au brossage des dents, du “Bonjour” à ses connaissances au repas du soir…
Mais me direz-vous, ce ne sont pas là des choses simples, mais simplement machinales, qui manquent douloureusement lorsqu’elles sont impossibles, mais n’apportent aucunes joies, aucuns plaisirs particuliers.
A mon avis, rechercher des choses simples c’est vouloir en retrouver, retrouver des moments élémentaires représentatifs des valeurs les plus ancrées dans chacun d’entre nous, et la plupart sont sociales: amitié, convivialité, voire simple tendresse. Car, en ce qui me concerne, je n’apprécie réellement de “bonnes choses” que si je les partage.
Un repas gastronomique dans le meilleur des restaurants sera fade si je suis seul à ma table, si je ne peux échanger sur l’ambiance, les saveurs, … Je passe pour un cuisinier honnête mais je n’apprécie mes plats que si je les partage avec d’autres, idem pour les vins et alcools. Un simple coucher de soleil sur la plage n’est beau que si on le partage. Le plaisir d’un livre ou d’un film sera décuplé par celui d’en parler et, hors période de déprime, comment réellement apprécier une bonne musique en solitaire ?
Ces choses simples supposent des cercles concentriques chacun avec ses rites, ses thèmes et ses moments particuliers: au premier cercle, familial élargi et/ou de couple, la tendresse. A un second l’amitié, à un troisième, la simple convivialité… Et consacrer trop de temps à des endroits où l’on est obligé d’avoir toujours la main sur le pistolet, si cela n’est pas compensé par d’autres où l’on peut relâcher finit par tuer, et de la pire manière qui soit, voyant peu à peu le monde à travers ce prisme là.
Allez, un peu d’une musique que j’ai retrouvé avant-hier, simple mais qui m’a mis le coeur en joie et me ramène 10 ans en arrière, Gurejele, un groupe des Iles Loyauté en Nouvelle-Calédonie avec “Waipeipegu”:
Bon week-end.
- “Un médecin admet avoir détruit des documents sur Liliane Bettencourt”. Le Point . Sur ordre de qui ? Et que revélaient-ils ? Pourquoi le pouvoir s’oppose-t-il à ce qu’un “abus de faiblesse” ne soit pas reconnu ? Pour continuer à bénéficier de financements pour l’Ump et ses micro-partis ?
- “La police : « On cherche des Roms, vous en avez combien ? »” Rue 89. Mais ce n’est bien sûr pas de l’épuration ethnique…
- “Les malheurs de l’Irlande font peur à l’Europe”. Le Monde.
- “La fiscalité dérogatoire traduit la dégénérescence de l’Etat-providence”. Le Monde… Mais aussi des clientélismes. Voir aussi, là, “C’est toute la fiscalité qu’il faut raboter”.
- “16.000 chômeurs de plus en août”. Libération.
- “Adieu à la croissance, de Jean Gadrey : les bonnes feuilles”. Alternatives Economiques.