Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes Russes, de Gary Shteyngart, Éditions de l'Olivier, 2005 (pour l'édition en français), traduit de l'anglais par Sophie Brunet et Michelle Herpe-Voslinsky
Quatrième de couverture :
«Juif, Russe, Américain, New-Yorkais, 25 ans, études brillantes, issu d'une famille parfaitement assimilée (père médecin, mère femme d'affaires), Vladimir Grishkin s'ennuie dans les bureaux insalubres d'une association d'aide à l'insertion des immigrants. Vladimir a de l'humour, un accent charmant. Et il est très malin. Peu scrupuleux, il est tout de suite repéré par un certain Ribakov, lequel en échange d'un vrai passeport lui promet une vie meilleure... à Prava, capitale d'un pays imaginaire en Europe de l'Est.
Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes Russes raconte l'assimilation à l'envers - autant dire la désintégration - d'un émigrant chic renonçant à Manhattan pour s'improviser mafieux dans un monde à la Kusturica. Picaresque, loufoque et savant, pas toujours moral, ce roman totalement cosmopolite, et qui se moque de tous les clichés, est aussi «une manière de corriger l'Histoire»
Autant vous le dire tout de suite, cette chronique sera courte et peu inspirée. Il se trouve que je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire peut-être trop loufoque pour moi, et surtout au style pompeux et brouillon. Et fait rarissime, je n'ai même pas fini ce livre, dont la lecture était décidément trop laborieuse. L'une de mes amies l'a adoré, je lui laisse la place dans les commentaires si elle le souhaite pour nous en expliquer les raisons.
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