Les psychologues se demandent ce qui pourrait nous faire prendre conscience du risque climatique. Deux mécanismes ressortent de leur réflexion : montrer à quel point un changement de nos comportements pourrait être bénéfique à nos intérêts personnels, nous faire tâter des conséquences concrètes du changement climatique. Rien de mieux qu’une bonne catastrophe pour cela.
Curieusement ce discours nous peint en égoïste dirigé par ses intérêts myopes. N’est-ce pas là le fondement même de la culture anglo-saxonne ? Parlons-nous à de vrais psychologues ?
Car l’homme n’est pas dirigé que par ses intérêts propres. Il est capable de compassion. Il suit ce que la société lui dit être bien ou mal. Et il se sent heureux quand il fait ce qui lui semble bien, même lorsque cela nuit à son intérêt à court terme.
D'ailleurs, on parle de réchauffement climatique depuis au moins les années 60. Entre-temps la planète a vécu quelques crises, pas mal de guerres et de catastrophes et est passée pas loin d'un conflit mondial nucléarisé, et des masses de gens ont crevé de faim. Et si l'obsession de l'écolo pour le climat venait de son éloignement d'une réalité bien plus menaçante ? Et si, pour nous convaincre, il devait commencer par la comprendre ?