Retraites : Au-delà de la réforme, des reformes pour les femmes et les hommes

On doit débattre et je partage l’analyse selon laquelle il faut entamer une réforme des retraites. Le « il y a de l’argent ailleurs » qui motivent une partie de l’échiquier politique est aujourd’hui aussi faux qu’utopique. D’ailleurs, comment ceux qui se sont fait les apôtres du mondialisme osent-ils aujourd’hui – en se regardant en face – faire semblant de découvrir les effets de la mondialisation de l’économie. Oui, il faut donc oser réformer les retraites et faire avancer ce dossier pour nous, mais surtout pour les générations à venir.

Mon service militaire m’a octroyé 4 trimestres pour ma retraite.
L’éducation d’enfants devrait ouvrir la même reconnaissance

Sur les retraites des femmes, j’espère sérieusement que la position gouvernementale évoluera car il est aujourd’hui important de permettre la reconnaissance de nos amies et compagnes au cœur de la vie économique. A compétences égales, il faut tendre vers des salaires égaux. C’est aujourd’hui cette inégalité qui fait que certaines femmes, ayant travaillés toute leur vie, dispose d’une faible retraite.

Comment aussi, et à mon avis, dès le premier enfant, ne pas prendre en compte aussi le poids de la maternité. J’ai souvenir que mon service militaire m’a octroyé 4 trimestres pour ma retraite. L’éducation d’enfants devrait ouvrir la même reconnaissance. Cela d’autant plus que nous aurons besoin, dans les années à venir, d’un renouvellement des générations.

Avancer l’age de la retraite oui, augmenter l’espérance de vie « en bonne santé » aussi.

Enfin, c’est aussi sur la notion d’espérance de vie « en bonne santé » que doivent porter les réflexions à venir.  L’INSEE définit celle-ci : « L'espérance de vie en bonne santé (à la naissance), ou années de vie en bonne santé (AVBS), représente le nombre d'années en bonne santé qu'une personne peut s'attendre à vivre (à la naissance). Une bonne santé est définie par l'absence de limitations d'activités (dans les gestes de la vie quotidienne) et l'absence d'incapacités » et la situe aujourd’hui entre 63 et 64 ans.

Voilà donc d’autres aspects collatéraux que le débat sur les retraites et toute personne en charge de responsabilités ne peut ignorer. La réforme des retraites, oui ! La réforme du quotidien, trois fois oui !

Stéphane BOURHIS - Conseiller Régional d'Alsace 1998.2004