À tous les lâches…

Publié le 15 septembre 2010 par Carlanoirci

Je me permets de traduire un billet repris par Zeroedge qui, je le crois, décrit assez bien la spirale sécuritaire dans laquelle sont entrés les gouvernements des pseudo démocraties occidentales. Bien que les faits décrits se soient déroulés aux US, on retrouvera des similitudes avec le Sarkostan, ou avec la Russie qui a créé, comme dans le film Minority Report, une brigade chargée d’emprisonner les citoyens quand il y a lieu de penser qu’ils vont commettre un délit. On en est pas encore là avec HADOPI, mais présumés tous coupables quand même.

Le Silence est la mort de la liberté

D’abord ils on torturé un citoyen américain, membre d’un gang

Je gardai le silence;
Je n’étais pas un criminel

Puis ils ont torturé un citoyen des États-Unis, lanceur d’alertes  et vétéran de la marine …
Je gardai le silence;
Je n’étais pas un lanceur d’alerte

Puis, ils ont emprisonné un avocat car il défendait les criminels accusés …
Je gardai le silence;
Je n’étais pas un avocat de la défense

Puis ils ont arrêté un jeune père qui marchait avec son fils tout simplement parce qu’il disait à Dick Cheney qu’il était en désaccord avec sa politique …
Je gardai le silence;
Je n’ai jamais parlé à un homme politique important

Puis ils ont dit qu’une artiste devait être exécutée parce qu’elle s’interrogeait sur 9/11
Je gardai le silence;
Je n’étais pas une artiste

Puis ils ont arrêté des gens qui exigeaient que le Congrès engage une procédure d’impeachment …
Je n’ai rien dit;
Je n’ai jamais protesté à Washington

Puis ils ont arrêté un homme pour avoir brandi une pancarte …
Je n’ai rien dit;
Je n’ai jamais brandi de pancarte

Puis ils ont cassé la jambe d’un ministre du culte parce qu’il voulait prendre la parole à un événement public …
Je gardai le silence;
Je n’étais pas un chef religieux

Puis ils ont tiré sur un étudiant avec un  Taser et l’ont arrêté pour avoir posé une question à un homme politique lors d’un événement public …
Je gardai le silence;
Je n’étais pas un étudiant

Quand ils sont venus pour moi,
Tout le monde se tut;
il n’y avait plus personne pour parler.

Qu’est-ce que ce poème dit? Que nous avons tous de nous lever, nous exprimer et agir dès maintenant, pendant qu’il en est encore temps. Si nous le faisons, nous gagnerons la lutte pour la liberté. Si nous abdiquons, la liberté va mourir … tout comme elle l’a fait dans l’Allemagne nazie.
Inspiré par le poème  de Martin Niemöller, qui a été écrit sur les nazis.

Government Using Anti-Terrorism Laws to Crush Dissent | zero hedge.