Mexes, c’est grave pour les Bleus

Philippe Mexes était sous pression ce mercredi à Brescia. Claudio Ranieri ne l’apprécie guère et lui préférera Juan et Burdisso sur la durée. Cette situation, Mexes la connaît et sait qu’il joue son avenir en équipe de France sur peu de choses.

La Roma a encore perdu des points. Après un nul idiot concédé face à Bologne et au vieillard Marco Di Vaio dimanche en fin de march à l’Olimpico, le club de la Louve s’est effondrée à Brescia. Philippe Mexes, expulsé, est sorti en pleurant et a insulté l’arbitre en quittant la pelouse. Il sera donc suspendu pour au moins 3 ou 4 matchs. Pas de choc contre l’Inter donc.

Mexes remplaçant à Rome, ce n’est pas nouveau. La situation était la même l’an passé. Le problème c’est qu’aujourd’hui le romain est un joueur qui compte pour l’équipe de France et Laurent Blanc. Il avait le brassard en Norvège pour le 1er match de la nouvelle génération. Il a aussi été titulaire 3 fois depuis août. Avec Adil Rami, le sélectionneur pensait tenir sa charnière pour la suite de la saison. Alors, que faire ?

Au tour de Squilacci et Koscielny

Aligner Mexes qui va se morfondre sur le banc ne serait pas scandaleux mais tout simplement risqué. Le passif de Mexes en Bleu ne lui permet pas d’avoir des certitudes. Il n’est pas au-dessus de la concurrence et dans la logique de reprise du pouvoir par Laurent Blanc, il semble délicat qu’il installe un joueur qui ne joue pas du tout. Et puis, il y a des concurrents.

Il semble qu’en octobre contre la Roumanie et contre le Luxembourg de nouveaux défenseurs centraux auront leurs chances. On pense aux londoniens Squilacci et Koscielny. Ce n’est pas le même profil et l’ancien lorientais pourrait avoir un avantage pour sa propension à bien relançer et à évoluer sur la gauche de la charnière.

Du nouveau travail en perspective pour Laurent Blanc qui a peut-être perdu définitivement Philippe Mexes. A moins que celui-ci ne se décide à changer de club pour l’équipe de France. Ce serait bien la moindre des choses. Lyon a bien besoin d’un défenseur. Jean-Michel Aulas, à la caisse.

Lech Makaay