genre: action, film de bastons
année: 2009
durée: 1h25
l'histoire: Casey est le seul combattant américain ayant eu l'honneur d'intégrer la plus prestigieuse école d'arts martiaux japonaise. Lorsqu'un ancien disciple, Masayaki, désormais aux ordres de l'organisation du Temple, attaque l'établissement, le maître demande à Casey d'accompagner sa fille, Namito, à New York. C'est là qu'ils pourront mettre en sécurité l'armure sacrée de Yoroï Bitsu, une arme ancestrale.
la critique de Eelsoliver:
Il y avait bien longtemps qu'un film avec des ninjas n'avait pas été chroniqué sur le blog. Il faut dire que le genre est tout de même assez limité.
Pourtant, il continue d'inspirer le septième art, pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le pire. On a pu le constater avec la saga American Ninja, avec un certain Michael Dudikoff.
Autant dire que le genre semble condamner à rester ancré dans la série B peu ambitieuse. En 2010, le réalisateur, Isaac Florentine, propose donc son film de ninjas, tout simplement intitulé Ninja !
A ce sujet, je vous préviens, vous verrez souvent le mot "ninja" apparaîter dans cette chronique. Dès l'introduction, le film a le mérite de présenter son sujet.
Ici, le ninja a une place entière, c'est un guerrier mystérieux, puissant, ayant le pouvoir de décider de la vie ou de la mort du malheureux combattant se trouvant sur sa route.
Le film se concentre alors sur un ancien disciple d'une école japonaise réputée, un certain Masayaki. Ce dernier se montre cruel et utilise l'art du ninja à des fins machiavéliques et criminelles.
Il sera tout simplement exclu de l'école mais conservera une certaine rancoeur au grand maître. Une rancoeur qui se terminera en meurtre.
Masayaki obéit à une organisation peu scrupuleuse et qui a pour objectif de dérober une armure ancestrale. Heureusement, un disciple de l'école du maître, un américain (évidemment...) a pour mission de protéger cette armure.
Ce qui justifie toute une série de bastons. Inutile alors de préciser que le scénario est inexistant... Mais c'est aussi le gener qui veut ça.
Après, au niveau des combats, Ninja délivre largement la marchandise. Dans le rôle du héros américain respectueux des traditions japonaises, Scott Adkins s'en sort avec les honneurs et se révèle assez impressionnant.
Malgré tout, on a un peu de mal à croire qu'un maître japonais confie une mission aussi délicate à un américain... Mouaif...
Toutefois, la confrontation finale entre le guerrier américain et le ninja noir offrira une séquence de baston qui tient toutes ses promesses.
Les fans du genre devraient trouver leur compte, les autres pourront passer leur chemin.
Note: 10/20