Culture d’entreprise

Publié le 23 septembre 2010 par Christophefaurie
Hier discussion avec la société ATOEM, spécialiste de culture d’entreprise. Parmi les anecdotes de la salle, témoignage de Francis Bernard, fondateur de Dassault Systèmes.
DS impose à ses filiales un système de reporting financier exhaustif et rigoureux et tend à les constituer avec, à leur tête, un Français ou quelqu’un qui a une forte culture française, et, à ses côtés, des nationaux de gros calibre.
Le débat m’a fait penser que ce qui domine une culture d’entreprise est la culture nationale de ses fondateurs. C’est pour cela que les multinationales japonaises ou coréennes sont irrespirables (elles imposent à leurs membres d'être Japonais ou Coréens), et qu’il est facile de s’intégrer dans une multinationale américaine : sa culture est celle du contrat, elle n’empiète pas sur l’identité humaine, à l’image de ce que croient les USA. Les multinationales allemandes et françaises imposent un niveau de pression sur l’homme qui est beaucoup plus net que l’américain mais nettement plus faible que l’oriental.