Pour lui, on peut dire que la saison de chasse, elle est grillée. Foutue. Les animaux auront la paix et c'est tant mieux.
Il a mobilisé quand même, un dimanche (ce dimanche 19 septembre), une unité d'un peloton de gendarmerie de haute-montagne plus un hélico.
Tout ça parce qu'il s'est fraisé la gueule dans un couloir en herbe, dans les Pyrénées-Atlantiques, du côté de Port-de Castet, en vallée d'Ossau.
Traumatisme crânien, blessure à l'épaule, des petits bobos qui l'ont conduit à l'hosto de Pau.
Ils sont partout les viandards, à nous pourrir la vie : en forêt, en montagne, dans la campagne, sur le littoral. Pas un coin de France n'échappe à leurs ravages.
Ah si...Il n'y a qu'en ville qu'on a la paix ! Encore que...Comme ils détiennent une arme et qu'ils continuent à picoler toute l'année, on ne compte plus les faits divers (épouse abattue, rival flingué, voisin dégommé...).
Le 22 août dernier, par exemple, un père (75 ans) a placé 2 balles dans la tête de son gars (40 ans) à la suite d'une dispute.
C'était au Cannet-des-Maures (Var). Un dimanche.
C'est fou comme les dimanches sont précaires chez les viandards.