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A new York, 140 chefs d’Etat se sont retrouvés, dix ans après la signature de la Déclaration du millénaire afin de réaffirmer leurs ambitions pour réduire l’extrême pauvreté dans le monde d’ici à 2015 et dresser le bilan des actions menées.
Malgré toutes leurs bonnes intentions (dont chacun sait que l’enfer est pavé et plus il y a de bonnes intentions plus nombreux sont les pavés, plus long est le chemin) les résultats sont maigres, autant que les 925 millions d’affamés (......en légère baisse par rapport au chiffre de 1,023 milliard en 2009). Les statistiques de la honte - il faut bien qualifier l’inqualifiable - « Un enfant meurt toutes les 6 secondes de complications liées à la malnutrition. La faim demeure la plus grande tragédie au monde et un scandale. » selon Jacques Diouf, Directeur général de la l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Et les 140 chefs d’Etat se donnent bonne conscience, eux qui pour la plupart manque singulièrement d’audace quand il s’agit de prendre des mesures élémentaires pour réglementer – au minimum - la spéculation sur les denrées alimentaires pour que les spéculateurs financiers ne tirent pas profit de la famine perpétrant ainsi un crime contre l’humanité sans que les chefs d’Etat ne prennent de mesure propre à l’empêcher.
Les avancées de ce combat ne valent pas le coût que cette assemblée a engendré.
A quoi sert ce sommet ?