Mais quoi écrire? Difficile de revenir sur les billets en ébauche, presque abandonnés comme le noir dans les autoportraits de Courbet, l’autoportrait de Le Caravage, sans les ténèbres; etc.
Quelques idées autour des autoportraits d’artistes femmes ou simplement femme qui nous trotte dans la tête… Tamara de Lempicka, trop douce et atténuée après Saville et Kahol; les monstrueuses Femmes de De Kooning, cela aurait été trop exigeant comme sujet pour ce soir; Marianne Von Werefkin, expressionniste, mais pas assez connue… ça n’aurait pas intéressé grand monde.
Bon, après ces tergiversations, le chien a encore soupiré et décidé de mettre sa tête entre ses quatre pattes pour dormir. Bon, il est temps pour nous aussi aller faire dodo. Au diable! Nous allons contenter de la facilité… si si! La facilité.
Vous connaissez un peu maintenant Frida Kahlo, le méchant Diego, La Catrina. Et bien, voilà les trois réunis dans la célèbre fresque peinte par Rivera dans les années fin 1940 soulignant les 400 ans d’histoire du Mexique : Le Rêve d’un dimanche après midi dans le Parc de l’Alameda.
C’est quand même curieux, non? Le célèbre muraliste mexicain se représente en enfant pré-ado qui tient la main de la Mort et sa femme, presque comme une mère, derrière lui, la main posée sur son épaule. Quoique, la culture mexicaine est fortement influencée par les moeurs indiennes, la mort a une tout autre connotation que la nôtre. Savez-vous quoi? Le choix de Rivera de se représenter en enfant nous fait penser à l’utilisation d’avatar pour s’identifier dans les échanges sociaux sur le net. Le « moi » représenté est souvent différent du « moi » réel. Qui est le vrai « moi » ?