Depuis peu,le coeurs se sont durcis,
Personne ne cherche après personne,
L'égoïsme est en vogue.
Les parents sont sur une rive,
Et les enfants sont sur l'autre rive et dérivent.
Les gens n'entendent plus ceux qui crient,
A leur détresse , à leur désarroi,
A leur chimère à leur galère,
A leur misère,
Et à la rage du désespoir,
Qui les arrachent brutalement de la vie.
Apprenons que l'avenir n'a ni âge ,ni odeur,
Et les malheurs arrivent parfois sombres,
Au moment ou on les attend pas.
Traînés par un destin tragique,
Pour dévêtir l'âme ,
De sa vie sublime,
Et revenir à son départ primaire,
Où l'homme en naissant
N'avait pour fortune,
Que quelques haillons
Pour protéger sa nudité.
La misère est à nos portes,
Protégeons-nous du déclin de la vie,
En restant unis,
Pour aider les démunis,
Sur lesquels,
La misère pèse de tout son poids,
Au milieu du vent ,de la pluie et du froid.
Détruisant ainsi le harem de leurs années exquises.
N'osons point tourner le dos,
A celui, qui aujourd'hui tend la main,
Pour apaiser sa faim.
Car nous pouvons l'être demain.
L'ignorance du devoir en vers les faibles,
A affaibli les esprits,
Qui dans leur orgueils,
Meurent souvent dans l'oubli.
Il n'est point demandé de supporter,
Leurs erreurs passées,
Ni les misères imposées,
Mais tout simplement de les comprendre,
Et ne point les blâmer ni les haire.
auteur A. KADI