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Shopping rules

Publié le 23 septembre 2010 par Pbmv
Mes lucioles,
J’ai enfin trouvé la technique ultime pour ne pas céder à la tentation du grand n’importe-quoi lors des sorties shopping pour se retrouver avec des fringues :
- qu’on ne mettra jamais
- qui ne nous allaient déjà pas sous cette lumière peu flatteuse de cabine d’essayage surchauffée et encore moins chez nous
- qu’on s’est promis de rapporter pour les échanger, sauf qu’on n’a perdu le ticket de caisse et que le délai est passé depuis deux mois
- qui avaient roulé derrière un fauteuil depuis six mois et se sont transformés en attrape-poussière.
Pour acheter raisonnable, il faut venir avec son « best fringue forever » acheté la fois d’avant.
Cette fulgurance m’a frappée la dernière fois aux Galeries Lafayette. J’essayais un nouveau haut « jeune professionnel » et j’avais mon carrot pant que j’aime d’amour acheté lors de la sortie de carte bleue précédente.
(Intermède. Tu sais, le carrot pant, c’est ce pantalon qui fait des grosses fesses que les filles adorent et que les garçons ne trouvent pas méga seyant. Fin de l’intermède)
Plutôt que jeter mon dévolu sur la moitié de la collection d’une marque dont je tairai le nom mais dont les initiales sont CdC, en me lamentant sur « ah que mes vieilles fringues sont pourries, ah que j’ai follement besoin de renouveler un tiers de ma penderie », j’ai acheté juste ce haut. Et ma carte bleue a décrété trois jours de deuil national.
À ce jour, je suis donc à la tête de quatre hauts professionnels et demi.

Madame tutrice de stage, va falloir me filer mon vendredi après-midi.

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