Un article du journal Les Echos d'aujourd'hui cite une décision de la cour de cassation et un avis du comité consultatif national d'éthique, qui commence par l'interrogation "Que doivent s'interdire les vivants avec le corps des morts ?"
La conclusion de cet article que j'ai trouvé particulièrement intéressant se termine par :
Nous nous rêvons devenus capables d'absolument tout voir - que ce soient les zones du cerveau pendant qu'il pense, les amants pendant qu'ils jouissent ou les cadavres pendant qu'ils gisent. Au point qu'il nous arrive d'oublier le mot d'Héraclite : « Ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face. » Il nous enseigne que la part du monde que nous habitons se tient entre pure clarté et noires ténèbres - sans que nous n'ayons jamais un plein accès ni à l'une ni à l'autre. Il n'est pas inutile qu'à sa manière l'actualité le rappelle.
Ecrit par Lise - Site