Ou bien, vous pouvez faire comme Louise, passer une nuit blanche à danser sur la musique d’Elli et Jacno.
Mais à vos risques et périls… Car Louise, en flirtant deci-delà, elle qui a un besoin viscéral de liberté, de danse, de futilité, de nuits blanches, d’ivresse, et qui s’affranchit malgré sa frêle silhouette et sa petite voix (incarnée par Pascale Ogier, inoubliable) des réticences de son “amant régulier”, y perdra beaucoup… Alors, a-t-elle raison de céder a ses envies, ses instincts ranimés par la lune ? Le moraliste Éric Rohmer conclut :”Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd sa raison”. Il semble avoir tranché. Après tout, il fait partie du cycle Comédies et Proverbes.
Film qui reste, entêtant malgré son apparence superficialité et les musiques acidulées. Symbole absolu des années 80.