la Castille & Leon

Publié le 22 septembre 2010 par Kebby

Bon, je vais arrêter le concept de coup de cœur. Là, je sens que trop d'articles vont traiter d'un coup de cœur sinon.
Départ du Portugal, retour en Espagne dans la région de Castille-Leon, grande région très aride que j'ai trouvé très belle avec ces couleurs jaunes, ces terres rouges et ces chênes connus pour nourrir les cochons fournisseur de jambon 'Bellota'.
En partant de Porto, l'objectif était Salamanque. En chemin, une merveille, la ville de Ciudad Rodrigo entourée - encore - de murailles romaines mais avec une vieille ville magnifique et surtout plantée au milieu de nul part avec toujours ces champs jaunes et secs.
Un arrêt dans un parador, vieux bâtiment subventionné par l'État dans une démarche touristique. Les paradors que l'on a croisé étaient généralement convertis en hôtel de luxe où il est possible de boire un coup ou manger. Celui-ci de type moyen-âge était très stylisé. Classe.

 

Pour Salamanque, nous sommes allé à un camping rattaché à un hôtel regroupant 3 ou 4 équipes des équipes de cyclistes effectuant la Vuelta. On a profité de la première soirée pour s'installer dans les canapés de l'hôtel, ce qui nous a permis d'écouter les histoires de certains coureurs, qui paraissent ne pas être bien futés.

La ville en elle-même est très belle; ça peut paraitre répétitif par rapport aux autres villes dont j'ai parlé, mais ça reste une constante : l'Espagne tout comme Porto est magique, les gens sont souriants (les décibels sont parfois un poil trop élevés), agréables et les bâtiments nous surprennent toujours. Et quelle diversité ! Chaque région est unique.
Les surprises de Salamanca :

  • Un musée art-nouveau hors-norme - la Casa Lis - avec la découverte pour moi des chryséléphantines.
  • Un avant goût du style plateresque sur les bâtiments religieux, un style opposé au minimalisme, beaucoup de détails, d'ornements.
  • Une des plus intéressantes bibliothèques que je connaisse (avec celle de l'université de Dublin) dans l'ancienne église de la ville , intemporelle avec ces vieux globes terrestres, un très grand espace entouré de manuscrits et livres anciens. J'étais vraiment déçu qu'on ne puisse rentrer que dans une petite partie entourée de verre.

   

Après Salamanque, une pause à Avila (conseillé par un hollandais saoul faisant une route de Compostelle en vélo) de nouveau une ville fortifiée, mais qui ne nous a pas laissé un souvenir impérissable (la ville, pas le hollandais).
 
Quand au temps on a commencé à avoir des orages la nuit mais par chance la tente a été toujours sèche en partant. Merci Eole.

L'album photo ici