La journée mondiale de la maladie d’Alzheimer est une journée de mobilisation internationale organisée le 21 septembre pour améliorer la vie des personnes malades et de leurs aidants.
Il s’agit de répondre aux enjeux de ce fléau majeur.Depuis 1994, date de la première édition, France Alzheimer et les associations départementales réunissent leurs efforts pour sensibiliser et informer sur la maladie.
La maladie d’Alzheimer a été déclarée Grande cause nationale 2007 après des années de revendications par l’Association France Alzheimer auprès des pouvoirs publics. Ce label a ainsi reconnu l’importance prioritaire de la cause et a offert une occasion unique de sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics.
L’Union nationale des associations Alzheimer et le collectif « Alzheimer grande cause nationale » créé pour ce label se sont mobilisés tout au long de l’année pour rappeler que la lutte contre la maladie d’Alzheimer est une priorité de santé publique. De nombreuses actions se sont déroulées au niveau national ou local, pour sensibiliser les médias et l’ensemble de la société civile à une réalité médicale, scientifique, humaine et sociale qui reste mal connue.
France Alzheimer s’est fortement impliquée pour la réalisation d’une campagne nationale pour faire connaître ce label et la cause qu’il promeut. Elle a obtenu le soutien d’une agence de publicité internationale, Saatchi & Saatchi, pour la réalisation d’un clip TV de 30 secondes, d’un spot radio et de trois visuels pour publicités ou affiches. L’objectif de cette campagne était de sensibiliser le grand public à cette maladie destructrice mais aussi de changer notre regard et lever les tabous qui pèsent sur le malade.
Quelle est l’ambition de cette journée ? C’est de sensibiliser l’opinion à la maladie d’Alzheimer, qui touche près d’un million de personnes en France. Et de prendre aussi en compte la problématique des familles. Quand on diagnostique Alzheimer chez quelqu’un, il est malade depuis plusieurs années, il subit des troubles de la mémoire, du comportement. Pour les familles, les aidants, c’est difficile. Quand c’est le conjoint, il prend en charge le malade vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Notre volonté cette année, c’était de marquer notre solidarité vis-à-vis de ces personnes. Au CLIC,(comité local d’information ) on connaît cette problématique parce qu’on les reçoit en groupes de parole ou de soutien. On connaît leur vécu, leur souffrance. Ils peuvent exprimer l’indifférence qu’ils ressentent. »
Source : Association France Alzheimer.
“C’est tellement difficile de voir un être cher se dégrader”, c’est le constat triste mais résigné de Julia Salvatori sur RTL. Sa mère, Annie Girardot, souffre de la maladie d’Alzheimer. La comédienne a dû quitter son appartement parisien pour être dans un établissement médicalisé. “Cela devenait dangereux de la laisser seule” raconte Julia Salvatori.
B. décide en 2000 d’installer sa mère dans un établissement spécialisé. “Je l’ai placée dans une maison médicalisée en culpabilisant beaucoup” raconte-t-elle sur RTL. Mais beaucoup de familles n’ont pas les moyens de payer cet encadrement adapté. Michel s’occupe de sa femme de 62 ans et il se prépare à cette éventualité : “D’ici deux ou trois ans, je sais que je devrais trouver une maison pour la placer. Mais avec notre retraite, je sais que je vais me retrouver à la rue, dans un HLM avec mon chat et mon chien”. Julia Salvatori a témoigné sur RTL des difficultés financières rencontrées pour s’occuper de sa mère, Annie Girardot : “La maison spécialisée coûte 3 000 euros par mois alors que sa retraite est de 1 000 euros par mois. On ne sait pas comment on va faire”.