Une grande page dans le Populaire du Centre de lundi 20 septembre, sur la fracture scolaire : réalité limousine …
« L’étude que viennen
t de publier deux universitaires spécialistes en géographie sociale confirme la place peu confortable du Limousin en matière d’éducation. »« Les élèves limousins paient la ruralité de leur région et son faible tissu socio-économique. »
« Les meilleures options en ville. La densité de la population scolarisée détermine pour une large part la diversité et la qualité de l’offre de formation. Il y a donc deux France(s) : une urbaine et très peuplée, et une autre, des Ardennes aux Pyrénées via le Limousin et l’Auvergne, où les écoles sont plus souvent en Regroupement pédagogique intercommunal (RPI), les collèges parfois très petits. »
« A l’intérieur d’une même académie, les inégalités sont parfois criantes. Concentrer les options dites prestigieuses en milieu urbain -en Limousin, cela veut dire à Limoges, éventuellement à Brive, Tulle et Guéret-, comme le veut la tendance depuis quelques années pour des raisons d’économies budgétaires, ne fait qu’accroître la fracture scolaire constatée par les auteurs. »fracture-scolaire France
« Le taux de chômage des jeunes Limousins issus du secondaire est l’un des plus élevés de France après la troisième année de vie active (plus de 50 % en 2007). »