peau

Publié le 22 septembre 2010 par Lironjeremy

Car enfin ces immeubles, à l’image de ces crânes qui hantent l’histoire de l’art, sont des boites dont la peinture (déjà bien avant les nabis, dès 1550, Vasari écrivait qu’une peinture « est une surface plane couverte de zones colorées, qui peut être un panneau de bois, un pan de mur ou un morceau de toile ») n’atteint que la peau. Derrière la face ou la façade se tient un fond obscur qui échappe à la peinture et la tourmente. Derrière l’image hurle ce qui lui échappe, revenant au premier plan comme absence, déchirement, impossible. L’image le sait, elle est image d’une cécité, corps torturé par l’épaisseur du monde faisant pression derrière. Malgré la perspective et quelques autres ruses qui tentent de creuser la surface.