Depuis l’arrivée d’Amazon et son Kindle au Royaume-Uni, le marché local du livre numérique a été bousculé. Pratiquant des prix plus bas que le reste du marché, les éditeurs se sont inquiétés d’un début de guerre des prix entre les différents distributeurs. Pourtant, depuis plusieurs semaines, aucun d’entre eux n’a réagi face à cette situation. Cependant, depuis le 20 septembre, Hachette UK a brisé les rangs, comme le rapporte The Bookseller. Le groupe d’édition a décidé d’en terminer avec ces prix volatiles et a contraint ses partenaires (Apple, Amazon etc.) à passer sous un modèle d’agence.
Par conséquent, les prix de ebooks du catalogue Hachette sont maintenant fixés par l’éditeur, comme le stipule le contrat d’agence, et Amazon est désormais dans l’impossibilité de pratiquer ses fameux “Kindle Price”. Hachette UK n’a pas laissé le choix à ses distributeurs, sous peine de retirer ses ebooks de leurs boutiques si un refus lui était opposé. Pour l’instant, les différentes entreprises sont silencieuses à propos du “bras de fer” engagé en début de semaine. Amazon n’a pas retiré de la vente les ouvrages de l’éditeur, comme la maison-mère avait pu le faire en représailles en début d’année, lorsque certains éditeurs avaient signés avec Apple sous un modèle d’agence. En tout cas, cette nouvelle va pousser Amazon à changer sa stratégie de communication au Royaume-Uni et parier sur un large catalogue plutôt que sur des prix planchers.
Patrick: September 22, 2010 at 15:24 oomu: September 22, 2010 at 15:58@ Patrick
cela n'arrivera pas. Selon le livre et le type de lecture que vous comptez en faire, vous achèterez en papier ou en numérique. Avec le temps, l'amélioration des outils aidant et votre appropriation personnelle de tout ça, vous achèterez numérique, le papier ne vous manquera plus forcément.
Patrick: September 22, 2010 at 18:11C'est bien dommage. Surtout qu'un livre papier peut être prêté / emprunté (par exemple, j'ai un frère et une soeur qui lisent beaucoup, donc ont une bibliothèque bien garnie -> je peux facilement leur emprunter un livre; hors avec tous ces DRMs, ça ne serait pas possible, probablement) => tiroir caisse.
Bien-sûr, "la" solution serait l'absence de DRM dans les elivres, mais les éditeurs auraient trop peur du "piratage" (ou un nouveau mot équivalent à "photocopillage", comme ils disent). Hors, ce "piratage" existe déjà – et plus ils mettront de contrainte dans le livre électronique (DRM & co), plus il se développera; ils n'auront pas compris ce qui s'est passé avec la musique; (qui a un peu fait marche arrière) (genre : la musique sans DRM sur iTunes, par exemple)