Santa Sangre

Par Tangokoni

1989, Alejandro Jodorowsky, met en scène son "oeuvre intime" (dixit lui-même), il désirait se faire plaisir, mais faire plaisir aussi aux spectateurs. Il y parvient, en sensibilisant ces derniers, par la magie des images, que je comparerais à des toiles de maître représentant un vécu, par la virtuosité des mouvements, par une bande sonore pertinente, et par un scénario qui nous envoute, dépeignant entre autres, les faces cachées de la vie de cirque.

Pour ce chef d'oeuvre, Jodorowsky, a réalisé un choix parfait (à mon humble avis), en les interprètes principaux : ses deux fils Adan (Fenix enfant) et Axel (Fenix adulte).

Fenix est un enfant de cirque,

sa mère , prêtresse de l'église du sang sacré (Santa Sangre) [une jeune fille aurait été mutilée de tout ses membres et laissée dans sa marre de sang],

surprend un soir son époux avec sa maîtresse, elle asperge ses testicules d'acide, mais celui-ci avant de mourir, lui coupe les deux bras.

Fénix enfant est témoin de cette horreur, et passera huit années dans un asile psychiatrique,

lorsqu'il en ressort adulte, il perçoit des flashs de son enfance, une enfance trés tumultueuse,

avec la mort de son éléphant qui le traumatisera,

Il sera alors le protecteur de sa mère, ses bras et son vengeur.

Attention, même si des scènes sont sanglantes, je classe, personnellement, ce film comme une oeuvre visuelle, sonore, et dramatique; les décors, les costumes, les couleurs, les personnages de cirque, la musique, l'amour et le drame psychologique qu'il représente en font tout simplement un chef d'oeuvre.

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