Aujourd’hui c’est donc rattrapage, puisque leur premier album sobrement intitulé The Hundred In The Hands vient de sortir, un album qui laisse une place de choix aux synthés dont les mélodies sont assurées par Eleanore Everdell la chanteuse, tandis que Jason Friedman officie à la basse. De ce duo peu commun, on obtient ce mélange étrange entre un univers à la Florence Welch, du disco, et de l'électro-pop. Si dans un premier temps l’enrobage est des plus alléchants, l’indigestion se fait vite sentir, la faute à quelques titres dont on se serait bien passé par leur manque de mélodies marquantes. Là où le duo gagne ses galons, ce n’est pas par leur originalité mais plutôt par ces refrains entêtants lorgnant sans vergogne vers la musique FM.
C’est donc avec plaisir et non sans surprise qu’on assiste à un véritable virage artistique en guise de conclusion :trois titres bien plus rock, où la basse est laissée de côté en faveur d'une guitare au son digne des groupes de rock FM des 80's comme le témoigne Gold Blood . Si on se pose parfois des questions sur certaines de leurs influences un poil douteuses, on ne rechigne pas face à l’énergie dégagée durant les 10 dernières minutes de ce disque qui clôturent sur un point positif The Hundred In The Hands.
Au final, peu de regrets après ce disque, car si je n’ai pas trouvé de bottes, l’ensemble de pêcheur n'était pas mal non plus et la quantité de bières ingurgitées avant les concerts m’aura permis de supporter le show de Massive Attack. Non, pas de regrets, excepté le fait de ne pas avoir pu admirer le joli minois de la chanteuse…
En écoute aujourd’hui, Pigeons, petit plaisir coupable qui a plus tendance à concurrencer Kylie Minogue et Lady Gaga plutôt que Blondie et Siouxsie And The Banshees.
Extrait de l'album : The Hundred In The Hands
sortie le : 21 septembre 2010
Label : Warp
Myspace (L'album est en écoute intégrale.
En écoute dans le lecteur à droite.