Il y a des fois où je n'avais pas tout prévu... des fois où le lutin avait des envies d'apprentissages que je n'ai pas pu satisfaire. Cela laisse un sentiment affreux... difficulté dû à plusieurs éléments:
- un jeu peu adapté à son âge en terme de précision
- du matériel peu accessible
Alors voilà le nœud du problème (enfin le lacet). Cela fait déjà 5 ou 6 fois qu'il le prend, la première fois était il y a plus de 3 mois. Alors j'avais affiné certaines choses.
Les cartes à lacets avaient pris la place du tissage de grille à gâteau"... passer au-dessus, au-dessous, au-dessus, au-dessous la première bande de papier et faire l'inverse avec celle d'à côté au-dessous, au-dessus... mais cela restait trop compliqué... même avec des scoubidou plus maniables et attachés à la première branche...
trop compliqué de savoir le dessus et le dessous, pas très ludique et très peu applicable car trop maniable et pas stable... une catastrophe en somme.
Les cartes sont arrivées avec leur côté plus ludique et gai. Mais le lacet de laine et l'aiguille (même à bout rond) était encore trop précis pour lui... alors les lacets de chaussures et les scoubidous ont pris leur place permettant un embout solide et un "lacet" facilement tirable mais les trous sont encore trop petits, il me faut les "assouplir".
Et enfin il manipule seul... au hasard, il rentre le "lacet" dans les trous de ces cartes, ne suit pas les dessins mais aime par-dessus tout découvrir le dessus, le dessous
et aussi ce mystère d'un lacet rentré ici et sorti dans une "autre géographie" par l'autre côté. Il rentre et sort le lacet, utilise les deux mains, se concentre sur l'embouchure, tire pour que le lacet ne soit pas trop lâche... beaucoup, beaucoup de motricité fine...
Comme quoi il réussi à faire d'une catastrophe un atelier qui le conforte et lui apporte ce dont il a besoin... même si je rêve encore devant ce matériel présenté là chez Marmottons, si pratique, si engageant et si adaptable à l'enfant