Difficile à caser. Pourtant plein d'affection, il a un soucis avec les filles: il les étrangle quand elles crient.
Sofie ne crie pas quand Yvan la touche. L'ami de son amant est son amant. Nick se retire quand l'Obaise retire le O avec Sofie.
Sofie a due crier puisque Ivan l'a étranglée.
Nick n'a d'autres cadeaux que sa liberté à offrir à Ana. Il endosse le crime d' Yvan et se retrouve dans une cage encore plus petite que sa vie. Pas grave: il retrouve son frère cadet. Père, célibataire, toxico, dealer maladroit. Au placard pour toute l'enfance de Martin. Martin! Comme le petit frère mort le jour de son baptême. Le père et le fils ont chacun le Z de Zorro dans la poche. Le justicier just'àtemps les réunira. Promesse d' un soir d'optimisme et de frigo plein. Nick: "- c'est toi frérot? Il y a des barreaux de prison bien solides entre les deux frères et de l'amour intact et costaud. - oui!
"- tant que tu porteras cette lettre sur toi, nous serons ensemble!"
La lettre Z comme Zorro qui réunira le père et le fils.
Voilà pourquoi on retrouvera Martin pendu dans l'église au dessus du cercueil blanc de son papa. Ce Zorro, quand même, c'est vraiment un justicier!
"- Cela ne se fait pas de raconter la fin d'un film! - ce n'est pas la vrai fin. - alors? - alors, c'est la mienne car je ne survivrai pas à un "Submarino II !"
B2-C2.Touché, coulé! Abscisse et ordonnée, l'image et le son aussi lucides qu'une lame de rasoir viennent de trancher ton manichéisme en deux. Cherche pas où est le bien, où est le mal, ce sont juste des vies de merde qui existent quelque par dans le monde d'en bas. Cherche pas l'enfer, cherche pas le paradis, les parallèles jamais ne se rejoignent. Elles se cotoient. Parfois assez proche l'une de l'autre!
Linéaire, sans rupture de rythme, le film démarre haut dans l'abscisse et ne retombe jamais avant le générique de fin et toi tu oublieras de râler parce que tu ne trouves pas de place pour garer ta bagnole, passque là mon gars, ma gamine, y a du malheur!