Les amis de Patricia Renick, morte en mai à l'âge de 75 ans, ont reçu de drôles d'enveloppes pour Noël: elles contenaient des cendres de la sculptrice, à disperser où ils le jugeraient bon.
L'artiste a ainsi voyagé post-mortem dans le monde entier: ses cendres ont été dispersées aux quatre coins, d'une cour du musée Nelson-Atkins de Kansas City (Missouri), au flanc d'une montagne du Tibet où flottent au vent les tissus de prière.
L'idée en était venue à sa compagne Laura Chapman, en se souvenant d'une conversation qu'elle avait eue avec Patricia Renick sur les traditions funéraires, l'art et les hommages rendus aux défunts.
AP