Girl in the Arena, de Lise Haines

Publié le 21 septembre 2010 par Clarabel

Girl in the Arena a été une sévère déception ! D'après la couverture, on nous promet une histoire sensationnelle, avec des gladiateurs, et une héroïne éblouissante. Le livre est d'ailleurs suggéré en conseil de lecture à tous les amateurs de The Hunger Games de Suzanne Collins. Bref, la déconvenue est énorme. Et c'est terriblement frustrant. De combats de gladiateurs, ma foi, il y en a très peu, ils sont de plus de courte durée. D'héroïne talentueuse et charismatique, on repassera : Lyn s'enferme dans une mélancolie rasante. Ce n'est pas trop ce à quoi on s'attend quand on espère un peu d'action. Du coup, on se retrouve avec un bouquin qui se regarde un peu trop le nombril, qui analyse beaucoup et où les personnages ne cessent d'étaler leurs tourments pour les partager avec le lecteur. Hélas, ceci nous laisse un peu de marbre.
Nous avons Lyn, fille de sept gladiateurs, puisque sa mère s'est remariée après chaque défaite de ses compagnons. Le dernier en date, Tommy, va aussi connaître une triste fin. Or, selon les règles en vigueur, la mère de Lyn ne peut plus se marier et doit désormais devenir officiellement une Veuve. Matériellement, leur vie s'annonce difficile car le frère de Lyn nécessite beaucoup de soins et d'attention. Allison, leur mère, est donc en pleine déroute. Pourtant, une solution se présente à eux : Uber, le récent vainqueur, a pris de droit un bracelet que portait Tommy, et qui appartenait à Lyn. Par ce symbole, la jeune fille se doit d'épouser le nouveau champion. C'est bizarre, je sais... Et la mère qui en rajoute une couche. Bref, ça peut paraître malsain mais Uber est un type sympa, pas une brute assoiffée de sang. Lyn va néanmoins vouloir aller plus loin, en refusant de reproduire le schéma maternel. La jeune fille est farouche, elle entre en résistance et décide de braver le système... autrement que dans l'arène. (J'ai oublié de préciser que l'histoire se passait dans un monde proche du nôtre, et pas du temps des romains !)
La couverture est tout simplement mensongère, car le combat de l'émancipation ne survient que dans les dernières pages. Autant dire que c'est long, très long et que ça manque désespérément d'action pour tenir la distance.
En toute logique, je n'ai pas aimé.

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