Instantanés
J’appartiens au silence
Que troublent parfois
Des bruits non désirés
Et je foudroie du regard
Le clapotis des vagues
Les étoiles pâlissent
Que le soleil éclabousse
Fantasque
La lune cabriole
Sur la densité de la nuit
Et des images naviguent
Dans un coin de clarté et de paix
Où sous des cils sombres
Ton regard clair
Décape l’air frais
Sous un ciel coiffé de son bonnet d’hiver
La lumière traverse les volets
Pour modeler ton corps
Et jouer à cache-cache
Avec l’ombre de tes seins
Je sais que c’est par espièglerie
Que tu laisses sur le drap de lit
Ton empreinte indélébile
Mais je dois m’en contenter
(Jean-Baptiste Besnard)
Illustration