© Delort/Le Figaro
C’est un homme qui aimait bien se faire plaisir, autour d’une table, un bon vin. En faisant une recherche sur le net, j’ai redécouvert cette interview sur le site du Figaro dont le titre interpelle :
“Jeune vigneron 2008 et jeune cinéaste des années 1960, même combat”
Et très vite, dans ce parallèle qui semble lui convenir, il nous livre aussi sec : “Je suis particulièrement impressionné par la vitalité des jeunes viticulteurs du Sud de la France qui font progresser leurs vins de façon spectaculaire.”
Plus loin, il répond à la question : “Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec le vin ?
Aussi clairement que si c’était hier ! J’avais 17 ans et j’étais en vacances en Touraine. Le hasard d’un pneu crevé me fit me retrouver chez un notable de la région, qui était président de tribunal. Il nous prépara un dîner excellent, mais je refusais poliment tout verre de vin, car à cette époque, j’étais encore vierge d’émotions bachiques. Voyant arrivé le fromage, je m’apprêtais à repousser une nouvelle fois son offre lorsque, pris de colère, il tapa du poing sur la table et m’intima l’ordre du prendre du fromage et du vin. Je dû m’exécuter et j’avoue avoir été emballé par son Chinon. Bien des années plus tard, j’ai fait de même avec ma fille !”
Finalement, cette homme avait la franchise que l’on aime. Pas du genre à se laisser impressionner par un Pétrus !!!