le crépuscule vu de “mon” arbre…
Et le jour devint nuit
et la nuit ne s’éveilla plus
Dans une grisaille engourdie
je règle désormais mon pas
au rythme cassant d’un métronome fou
J’eus aimé le soleil
mais il ne parvint pas
à percer les nuages d’ennui
insultant le ciel au-dessus de moi
Et le jour devient nuit…
Je reviendrai vers vous
si les vers de ma plume
retrouvent la paix anonyme
dans un éclat de lune
Il faudra forcer les yeux du souvenir…
Briser la peur de l’amnésie
qui menace le destin des mots
et plombe mon horizon de solitude
Quand la nuit reverra le jour
J’apprendrai la vie telle qu’elle doit être
quand la différence écrase
la saveur de soi
du ressentir sans y penser
du vouloir sans autre projet
Sinon vivre encore demain.