C’est un formidable moyen de référencement qui s’appuie sur les caractéristiques de l’algorithme de Google. La technique étant d’associer un mot, une expression à une marque ou une personne et cela sur le plus grand nombre de sites. En très peu de temps, vous êtes premier sur la requête en question. Jusque là cela fait rêver … Pourtant, cela devient plus gênant quand par ce moyen, une communauté s’en prend à votre marque ou à votre personne et l’associe à des termes peu élogieux sur un grand nombre de sites, blogs et forums. Ajouter à cela l’effet de buzz et votre e-réputation en prend donc un sacré coup.
Il est bien difficile de rectifier le tir… pas à moindre frais en tout cas. De plus les personnes incriminées n’ont guère d’espoir de voir Google supprimer manuellement l’association dans les résultat des requêtes. Ce communiqué de presse de Google à propos du Google bombing a le mérite d’être clair sur l’aide que l’on peut attendre de leur part : « Nous n’excusons pas cette pratique, ni aucune autre pratique visant à altérer l’intégrité de nos résultats de recherche, mais nous ne sommes pas plus enthousiasmés par l’idée de modifier manuellement nos résultats pour empêcher de telles informations d’apparaitre. Cette pratique malveillante du « Google Bombing » est peut-être divertissante pour certains, mais en aucun cas leur démarche n’affecte la qualité générale de notre moteur de recherche, dont l’impartialité reste, comme toujours, au centre de notre mission. »
Le dernier exemple en date concerne encore N. Sarkozy qui se voit une fois de plus victime du Google bombing : une association peu glorieuse (voir ici) qui vous dirige vers la page Facebook de notre président. On y apprend d’ailleurs que Larry Page (cofondateur de Google) à été reçu à l’Élysée… pour parler officiellement d’autre chose.
Source : nicolas-sarkozy-au-fond-du-trou