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Yaoundé : Le choléra fait l’école buissonnière

Publié le 20 septembre 2010 par 237online @237online
Des dispositions sont prises dans la plupart d’établissements scolaires pour faire barrage à l’épidémie.  «Se laver les mains avec du savon et de l’eau potable avant de manger». Ce message est une règle d’or hygiène pour les tout petits de bon nombre d’écoles primaires de la ville de Yaoundé. Les enseignants ont jugé opportun de faire des leçons sur le choléra. Quotidiennement, «30 minutes suffissent pour édifier les enfants sur les méthodes de prévention du choléra», confie une maîtresse en service à l’Ecole primaire Sacré cœur de Mokolo groupe III. Les responsables des établissements scolaires se sont ainsi arrimés aux consignes du ministre des Enseignements secondaires (Minesec) et celle de l’Education de base (Minedub) qui vsouhaitent que «le choléra ne passent pas par les établissements scolaires», laisse entendre un surveillant de secteur au lycée de Ngoa-Ekéllé. Dans cet établissement, signale ce surveillant, «l’hygiène prévaut sur tout.  La vente d’aliments au sein du campus est interdite, les élèves prennent des dispositions pour avoir de quoi manger dans leur sac». Les entrées et sorties des élèves sont contrôlées par un vigile qui veille à ce que les élèves n’aillent pas acheter des aliments de qualité douteuse que des vendeuses proposent aux alentours de l’établissement. Au collège de la Retraite, l’on se veut également pointilleux sur la qualité des aliments consommés par les élèves. «Un surveillant s’occupe à vérifier la qualité d’aliments proposés par les vendeurs. Uniquement de l’eau minérale en bouteille est autorisée pour la vente. Les toilettes sont nettoyées quotidiennement, du savon est toujours disponible», explique Edwige Blanche Bala, élève au collège de la Retraite.  Eau potable  Ce sont les mêmes mesures d’hygiènes qui sont appliquées au Lycée de la Cité verte. Des affiches collées à chaque coin de l’établissement rappellent aux élèves quelques règles d’hygiènes. Des équipes se relaient pour le nettoyage des toilettes.  Dans les écoles primaires, le personnel est recruté pour faire la propreté sur les lieux. C’est le cas à la Source de Madagascar et à l’Ecole franco-arabe Fondation Nana Bouba d’Etoudi., «Ici, l’hygiène est de rigueur», confie un responsable. Dans la plus part des établissements, il est recommandé aux élèves de consommer chaud.   Au Collège d’enseignement technique industriel et commercial (Cetic) de Ngoa-Ekéllé, c’est la désolation, l’hygiène semble ne pas être la chose la plus préoccupante pour les responsables de cet établissement. Face à l’entrée principale, se trouve un marché spontané. Goyaves, ananas, jus d’oseille, de l’eau…tout y passe sous l’œil indifférent de l’administration. Le principal combat dans les écoles primaires et lycées de la ville de Yaoundé se focalise autour de l’eau. La vente de l’eau est tout simplement interdite à l’exception de celle minérale mis en bouteille .A la Fondation Nana Bouba et à l’école primaire Sacrée cœur de Mokolo, des réserves d’eau sont faites dans des conditions hygiéniques pour prévenir d’éventuelles pénuries. Dans certains établissements, il est tout simplement conseillé aux élèves de venir en classe avec une gourde d’eau potable pour être à l’abri du besoin.Des dispositions sont prises dans la plupart d'établissements scolaires pour faire barrage à l'épidémie.

«Se laver les mains avec du savon et de l'eau potable avant de manger». Ce message est une règle d'or hygiène pour les tout petits de bon nombre d'écoles primaires de la ville de Yaoundé. Les enseignants ont jugé opportun de faire des leçons sur le choléra. Quotidiennement, «30 minutes suffissent pour édifier les enfants sur les méthodes de prévention du choléra», confie une maîtresse en service à l'Ecole

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