Réalisé par: Christian Alvart
Avec: Renee Zellweger, Jodelle Ferdland, Bradley Cooper, Ian McShane
Pays: Etats-Unis
Genre: Fantastique
Année de production: 2009
Durée: 01h49
Synopsis: Emily Jenkins est assistante sociale. Elle pense avoir tout vu parmi les situations familiales jusqu’à ce qu’elle ait entre ses mains un dossier bien mystérieux, celui d’une enfant de 10 ans, Lilith Sullivan. L’assistante sociale est convaincue que Lilith est maltraitée par sa famille, ce qui sera vite confirmé quand les parents essayeront de tuer leur unique fille. Emily parvient à arracher la jeune fille à son foyer et décide de la garder avec elle en attendant une bonne famille d’accueil. Mais elle ne tardera pas à découvrir que Lilith n’est pas si innocente qu’elle le pensait.
Critique: Christian Alvart, réalisateur du pas mauvais Pandorum, revient avec Le Cas 39 qui nous raconte les déboires d’une assistance sociale (Renée Zellweger) en prise avec une jeune fille bien mystérieuse (Jodelle Ferland).
Le film ne brille pas par son originalité. En effet, ça fait déjà un moment que les enfants sont au centre des films d’horreur. On pense à l’Exorciste ou aux récents Joshua ou Esther. Le Cas 39 s’apparente beaucoup à ce dernier dans sa façon de traiter le sujet mais a du mal à l’égaler même si le film fonctionne plutôt bien.
Le scénario a l’intelligence de brouiller les pistes pendant la première partie du film. Tout commence avec une histoire de petite fille maltraitée par ses parents, mais rapidement, les raisons derrière les actes du père et de la mère vont se faire plus claires. La petite Lilith n’est en effet pas si innocente qu’elle en a l’air.
Si le film fonctionne, c’est surtout par le talent de ses acteurs. Renée Zellweger, que je n’ai jamais vraiment apprecié, s’en sort plus que correctement dans son rôle de victime persecutée. Mention spéciale à la petite Jodelle Ferland qui continue sa percée dans le cinéma de genre. Après Silent Hill et Tideland, la jeune actrice surprend. Son passage de victime à bourreau est subtil et terrifiant. On appréciera également les seconds rôles masculins, Bradley Cooper et Ian McShane, ainsi que le couple de parents qui délivrent sûrement les meilleures interprétations du film.
Même si le film manque d’originalité, il arrive à effrayer par une tension constante et qui ne cessera de monter jusqu’à la fin. La peur n’est donc pas graphique, les scènes de meurtre n’étant pas si bien réalisées que ça, mais psychologique, à l’image de Esther.
La première partie du métrage est la plus intéressante: les rôles s’inversent et la véritable apparence de la petite est dévoilée. Par contre, la fin est, à mon avis, trop longue et aurait du subir quelques coupes afin de maintenir cette tension et cet enfermement subit par Zellweger.
En bref, Le Cas 39 n’est pas un chef d’oeuvre mais se laisse facilement regarder. Les acteurs sont le centre d’intérêt du film ainsi qu’un scénario qui se révèle intéressant au debut mais qui tend à s’essoufler sur la fin.
Trailer:
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