Par les chemins
Dans le sentier qui riait sous mes pieds
Mon cœur courait vers toi
Et je venais poser l’ombre
D’un baiser sur ta joue
Sur laquelle glissait la clarté.
Nous traversions de chastes forêts
Pour y chercher des cachettes
Et y découvrir le plaisir.
Nous quittions des rivages moribonds
Pour des îles bien vivantes
Et y trouver le bonheur
Nous avons parcouru
Tous les sentiers de l’enfance
Les mille chemins de l’adolescence
Avant d’emprunter
L’unique route de l’âge adulte.
Il faut bien vieillir
(Jean-Baptiste Besnard)