Encore un petit billet variation sur un thème, aujoud’hui, de la squelette de femme mexicaine, La Catrina. Une photo du défilé du 200e anniversaire de la révolution mexicaine, par Felipe Courzo.
Ce personnage de squelette de femme est un des symboles artistiques du jour des morts mexicain. C’est l’historien de l’art Jean Charlot, après la redécouverte d’une eau-forte de l’artiste graveur mexicain José Guadalupe Posada, a rendu quelque temps après la révolution mexicaine La Catrina populaire.
Voilà la gravure en question, pour les intéressés. C’est de l’eau-forte sur zinc. Le zinc est plus dur que le cuivre, une plaque de zinc favorise donc un tirage à grand nombre tout en préservant la netteté des lignes imprimées. Mais les puristes de l’eau-forte privilégient l’utilisation de plaques de cuivre. Pourquoi?
Car les lignes rongées par l’acide sur une plaque de cuivre conservent mieux la souplesse de celles-ci comme si elles étaient dessinées à la main, alors que sur zinc, les lignes deviennent rigides comme témoigne cette gravure de Posada. Un peu comme utiliser du botox pour rendre un visage moins ridé. Le visage peut apparaitre plus jeune mais moins expressif.