L’Alcazar, endroit mythique de Paris. Ancien jeu de Paume puis imprimerie, puis cabaret, c’est maintenant un très joli restaurant rue Mazarine. J’avais déjà eu l’occasion d’aller y dîner, souvenez-vous, c’était il y a un an. J’ai eu le plaisir d’y être invitée la semaine dernière pour admirer le nouveau décor et goûter quelques nouveautés du chef.
L’immense verrière est toujours là, l’espace est joliment maîtrisé. Je constate que le vase tient toujours comme par magie au milieu du restaurant. C’est surtout au sol que le décor a changé : un beau parquet sombre le recouvre maintenant, c’est bien moins froid que l’ancien carrelage.
Je découvre la carte et commande un tataki* de saumon au sel et gingembre puis une volaille fermière aux asperges et artichauts.
Mon saumon me ravit : bien saisi mais cru à coeur, il est agréable à déguster car ferme et fondant à la fois. Les tranches sont bien épaisses, bien plus que les classiques sashimis.
La surprise ce jour-là est la volaille ! Tellement tendre qu’elle se coupe à la fourchette. Les légumes qui l’accompagnent sont al dente : croquants et bien chauds, le tout présenté avec une crème onctueuse.
Le ballet des serveurs est efficace et discret. Ils ont le sourire et connaissent leur carte, c’est appréciable. Et le souvenir de l’accueil désagréable que j’avais eu la première fois est heureusement oublié.
Merci à Matthieu pour l’invitation.
(*tataki : viande ou poisson brièvement saisi à feu vif et servi froid et cru à coeur.)