« Nous sommes conscients que dans le processus de réorganisation des effectifs et de l’emploi il existe beaucoup d’inquiétude de la part des travailleurs et de notre population », a dit le secrétaire général de la CTC, Salvador Valdes, cité par le journal officiel Juventud Rebelde.
Mais, a-t-il ajouté, « comme dira Raul (Castro, le président cubain à l’origine de ce plan), la révolution ne laissera personne de côté ». Selon Valdes, « les ennemis de la révolution ont amplifié et manipulé » les suppressions d’emplois.
La suppression de 500.000 emplois publics dans les six mois à venir fait partie de l’ »actualisation du modèle économique cubain » menée par Raul Castro.
L’économie cubaine, contrôlée à 90% par l’Etat, est minée par la corruption alimentant un imposant marché noir, une bureaucratie pléthorique et le plus vieil embargo au monde, imposé en 1962 par les Etats-Unis.
« Il n’y a aucun changement dans la politique de la révolution ni dans les objectifs que nous proposons dans la construction du socialisme ». « L’emploi fait toujours partie de la politique sociale et économique de notre Etat », a rassuré Valdes.
A l’heure actuelle, quelque 148.000 Cubains -sur une population active totale de 4,9 millions- travaillent à leur compte comme coiffeurs, chauffeurs de taxis ou restaurateurs en échange du versement d’un impôt à l’Etat et de cotisations sociales.
Mais, selon des documents officieux, le gouvernement prévoit d’accorder 250.000 nouveaux permis pour l’ouverture d’environ 120 types de commerces (cordonniers, cireurs, coiffeurs, horlogers, mécaniciens, jardiniers, traducteurs…).
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