[Test] Monkey Island 2 Special Edition iPhone : Le Chuck’s Revenge...

Guybrush Threepwood est de retour pour une nouvelle grande aventure dans Monkey Island 2 Special Edition : Le Chuck’s Revenge ! Notre pirate en herbe a précédemment vaincu le pirate fantôme Le Chuck. Une péripétie teintée de dialogues loufoques, de personnages hauts en couleurs, de grog, d’énigmes tordues, d’insultes de flibustiers et d’amour, avec la sublime Elaine Marley. Évidemment, tout ceci n’a pas suffit à Guybrush Threepwood qui est sur les traces d’un nouveau trésor, celui de Big Whoop. Et, comme d’habitude, notre ami ne sait pas du tout où commencer sa quête. A vrai dire, il ne sait même pas si ce trésor légendaire existe réellement. A vous de jouer !

Évidemment, rien qu’en lisant le titre du jeu, vous vous doutez bien que l’aventure ne consistera pas simplement à aller déterrer ce trésor. Nous pouvons déjà vous le dire, sans trop « spoiler » l’aventure : Le Chuck est de retour et il n’est pas content ! Vous l’avez fait passer du stade de fantôme à celui de zombie, il a donc toutes les raisons de l’être.

Par rapport au précédent épisode, également édité sur iPhone, Monkey Island 2 Special Edition : Le Chuck’s Revenge gagne un système de contrôles absolument génial et qui a déjà fait ses preuves sur la plate-forme d’Apple : il suffit de pointer le lieu où l’on veut se rendre ou de toucher l’objet avec lequel on voudra interagir. Mieux encore, les objets interactifs peuvent être légèrement éclairés, ce qui peut nous éviter de pénibles et longues recherches. Pour activer cette fonction, il suffit de toucher l’écran avec deux doigts. Tout est simple, efficace, pratique. Et si l’on est bloqué dans l’aventure, on retrouve le système d’aide déjà présent dans l’édition iPhone du premier opus, qui vous fournira quelques indices pour vous pousser dans la bonne direction, jusqu’à dévoiler précisément ce qu’il faut faire. Les puristes des années 1990 crieront au scandale, mais l’aide est précieuse pour les nouveaux joueurs qui ne voudront pas perdre deux heures parce qu’ils n’ont pas vu une chaussette dépasser d’une cafetière.

Les bonnes choses ne s’arrêtent pas là pour Monkey Island 2 Special Edition : Le Chuck’s Revenge. Loin de là même ! La chose évidente, que l’on remarque au premier coup d’œil, c’est la refonte graphique totale du titre. Monkey Island 2 a eu le droit à une cure de jouvence extraordinaire, avec un coup de crayon précis, une palette de couleur largement étendue, un style à la fois moderne et savoureusement rétro. Les quelques visuels qui accompagnent ce test devraient vous convaincre. Cerise sur le gâteau, les développeurs ont inclus la version originale du titre. Pour y accéder, il suffit de faire glisser deux doigts sur l’écran. Même opération pour revenir à la version de 2010. C’est si simple et la transition si fluide que l’on se surprend à faire la chose très régulièrement, en premier lieu pour (re)plonger dans le passé, en second pour admirer le travail effectué par les graphistes.

Mais ce que vous ne verrez pas avec ce test, où plutôt n’entendrez pas, c’est la grosse mise-à-jour sonore. La bande son a été « remastérisée » et réenregistrée, avec des instruments en live. Mieux encore : Monkey Island 2 Special Edition : Le Chuck’s Revenge propose un doublage complet avec les membres du jeu d’origine. Cette option est disponible dans les deux versions du jeu. Un bémol cependant : ce doublage est en anglais exclusivement et ceux qui ne comprennent pas tout devront se contenter de sous-titres en français.

Nous pourrions continuer longtemps à vous dire tout le bien que nous pensons de ce jeu d’aventure hors normes, en vous parlant du génie créatif de Ron Gilbert, Tim Schafer ou bien encore Dave Grossman. Mais nous préférons vous conseiller de vous précipiter sur l’App Store pour vous procurer le titre afin de (re)découvrir un titre diablement bien ficelé et bourré d’humour décalé. De bonnes tranches de rigolade en perspective ! A noter qu’il n’est pas obligatoire d’avoir joué au premier épisode pour apprécier Monkey Island 2 Special Edition : Le Chuck’s Revenge, même si c’est évident un plus pour pouvoir apprécier certaines références glissées ça et là.


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